Plusieurs monuments témoignent du calvaire des Canadiens dans les Flandres. Le Mémorial canadien à Saint-Julien est de loin le plus imposant. Ce monument de 10 mètres de haut a été érigé à la mémoire des pertes canadiennes lors de la Deuxième Bataille d'Ypres.
Le Mémorial canadien à Passchendaele marque le site de Crest Farm. Il commémore la reconquête de Passchendaele par les Canadiens en 1917.
Le Mémorial canadien à la colline 62 (Bois du Sanctuaire) se trouve juste à l'est d'Ypres. La colline était temporairement tombée aux mains des Allemands en 1916 jusqu'à ce que les troupes canadiennes l’aient reprise, malgré d'énormes pertes. Le mémorial commémore les nombreuses victimes canadiennes.
Ce monument fut le premier à être érigé dans la région. Il honore la mémoire du 85ème Bataillon canadien Nova Scotia qui a subi de lourdes pertes pendant la troisième Bataille d'Ypres à la fin du mois d'octobre 1917.
La Terre-Neuve n’appartient au Canada que depuis1949. Pendant la Première Guerre mondiale, le dominion, indépendamment du Canada, a fourni des unités pour les efforts de guerre britanniques. Le Mémorial terre-neuvien à Courtrai est l'un des six monuments identiques sur le front occidental. Il se trouve à l'endroit même où les Terre-Neuviens, lors de l'offensive finale d'octobre 1918, ont traversé la Lys.
À cimetière de la ferme Essex, sur la route entre Ypres et Diksmuide, un poste de secours a été installé en avril 1915. Touché par la souffrance dans et autour du poste médical, le médecin de l'armée canadienne John McCrae a écrit ici son célèbre poème, mondialement connu "In Flanders Fields".
Près du musée de Passchendaele à Zonnebeke il y a le jardin commémoratif canadien de Passchendaele. Les milliers de soldats partant au front venaient de tous les coins du Canada. C'est pour cette raison que, dans le jardin du souvenir, des espèces végétales ont été rassemblées, provenant de toutes les régions écologiques de ce vaste pays. Comme élément fédérateur, il y a des copeaux d'ardoise canadienne qui se trouvent entre les plantes. Le monument est un rocher de granit d'origine européenne et représente le champ de bataille où tant de personnes ont perdu la vie. Les bords et contours rugueux symbolisent le terrain vallonné, le paysage boueux et hostile que les soldats ont dû affronter à Passchendaele. Sur la face polie de la pierre, cinq plumes ont été gravées pour les Canadiens indigènes tombés au combat, symbolisant le courage et la spiritualité des peuples indigènes canadiens. L'œuvre d'art est la création de l'artiste canadienne vivant au Luxembourg, Heather Carroll, qui est la fille d'une mère inuite et d'un père écossais.