Un chef-d'œuvre logistique
L'objectif français était fixé : la rivière Steenbeek entre le Blankaart et la lisière nord de la forêt de Houthulst. La tâche serait tout sauf facile. Les Allemands disposaient de trois lignes de défense fortifiées dans la région.
Alors que les Allemands avaient pu se préparer minutieusement, les Français n'avaient qu'un mois pour construire des gares, des postes de secours, des positions d'artillerie, des entrepôts, des voies ferrées à voie étroite, des ateliers et des quartiers d'habitation.
À l'attaque !
Le 31 juillet 1917 débuta ce que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de bataille d'Ypres. La température atteignait à peine 20 °C. Des nuages bas, lourds de pluie, recouvraient le paysage désolé. Ce n'étaient pas les conditions météorologiques idéales pour lancer une offensive décisive.
Aux premières heures du jour, les Français, les Britanniques, les Australiens et les Néo-Zélandais attaquèrent du nord au sud sur un front de près de 25 km.
Impact et résultats
Le 27 octobre, les dernières poches de résistance furent éliminées, mais les Français ne progressèrent pas davantage. La 1e Armée resta encore quelques semaines en Flandre. Entre le 25 juin 1917 et le 5 janvier 1918, date à laquelle les dernières troupes françaises quittèrent le pays, plus de 3 200 Français périrent en Belgique, soit environ le même nombre que les pertes néo-zélandaises pendant la même période.